66 – Mercredi 4 juin- PIetrasanta 》Valpromaro – 5h59 de marche –
67 – Jeudi 5 juin – Valpromaro 》 Luca (Lucques) – 4h de marche
68 – Vendredi 6 juin – Luca 》Altopascio – 3h30 de marche – Cumul Km 1 689
Il est 7h00, Pietrasanta s’éveille

Ici, comme ailleurs, les petits matins fourmillent : autos au boulot, autos à l’école… certains se jouent de ce quotodien…

Les chemins sont entêtés… par le jasmin en haies, terrasses, façades, aux balcons, sur les porches, grimpant aussi aux poteaux.. Les maisons et les jardins sont tres fleuris ; Ici les citronniers en pleine terre voisinent avec les hortensias, même des bleus (si, si)
Nous montons dans les collines, c’est à nouveau tres vert

Un coq chante … Ce n’est pas vraiment la campagne, peu de champs, pas de bétail, plus de vignes non plus.
La Méditerranée n’est pas loin, on s’en éloigne un peu et on n’oublierait presque qu’il y a un hiver dans ce coin.

Ce soir, Ostelllo dans un tout petit patelin : VALPROMARO. Vous connaissez ? non… c’est normal. : c’est un village de 100 âmes, perdu dans les monts. Ici, il y a un café, une boucherie et une farmacia (et oui !)

.à la casa del pelegrino, on nous offre à boire à notre arrivée. on ne nous demande pas les documenti : capier d’idzmentité et crédentielle (passeport pélerin qui permet un hébergement tres économique).
Ici, à Volpromaro, les hospitaliers sont tres hospitaliers :
« Mais vous n’avez pas encore déjeûné ? » aussitôt, Chienza nous apporte un petit risotto, avec du fromage, Paulo nous sert le café.
Ce soir, nous dinerons tous ensemble avec Philippe, un belge que nous croisons depuis plusieurs étapes, un couple qui arrive, avec une bouteille de Proseco, lui a contribué à la transformation du presbytère en gite, Francesco parle un peu français : il raconte qu’ils ont fait leur voyage de noces en Normandie…
Chienza a préparé toute la cuisine, y compris la Focaccia, le pain tradtionnel : en primi, des pâtes, en secondi de l’omelette et en conteno (accompagnement) une salade de champignons qu’un villageois a apportés. D’ailleurs, un autre, guide de montagne, passe avec des fleurs de sureau pour la cuisinière…
Ce gîte est géré par une association qui en a 3 en Toscane et les hospitaliers apres une formation sont envoyés là ou ya besoin, ils y restent une semaine alors qu’ils peuvent venir d’autres régions. Si ça vous interesse, l’asso recherche des volontaires bilingues, trilingues…
Paulo nous apprend aussi que les Alpes apuanes qu’on peut encore apercevoir attirent beaucoup d’eau et qu’autrefois en contrebas, il y avait des marécages provoquant des maladies…Depuis, ces zones ont été assainieq.
Voilà nous causons, les langues se mélangent, c’est sympathique, on se sent comme si on avait invité des connaissances à la maison…
Nous dormons tres bien !
Jeudi 5 juin/orageux – VALPROMARO 》LUCCA (Lucques) – 4 h de marche – Cumul KM 1 676
Ce matin, l’orage gronde et l’averse est drue mais les adieux sont chaleureux. Nous n’avions encore jamais reçu un accueil comme celui là.
Nous reprenons la route d’un.pas vif.
La végétation est dense par ici, tres verdoyante.

Nous grlmpons vers le village de PIAZANO : les vieux sont au jardin, c’est joli ici, simple aussi, on sentirait presque une certaine intimité…

En seulement 15 KM, nous avons fait le grand écart : nous sommes passés de Valpromaro, patelin paumé, et Lucca (Lucques) où nous areivons. Nous passons les remparts et penétrons le centre historique, une soete d’intra-muros qui nous fait rapidement penser à Saint-Malon à cause des nombreux touristes (ça parle « américain »), des boutiques (en plus des goélands prennent une grue pour un rocher…)
Lucca est situé dans le nord-ouest de la Toscane, entre Pise et Florence : je réalise d’un seul coup que nous sommes désormais dans cette Italie qui attire le monde entier.

La cathédrale, blanche et noire, est magnifique, moins baroques que les autres…
