50-51 Le plein de Pô

Vendredi 16 mai – chaleur – Santhia 》 Vercelli – 7h15 de marche

Samedi 17 mai – beau – Vercelli 》 Robbio 》Mortana (Lombardie) 5h10 de marche

Le paysage a radicalement changé : nous entrons dans la plaine du Pô : champs de maïs à perte de vue et puis, un peu comme un univers de marais salants, des rizières, des champs entiers irrigués par une multitude de petits canaux, l’eau circule en abondance.

Google nous dit que l’Italie cultive 60 % de la production européenne.

Loin de cette économie, au hasard du pont qui enjambe les rizières, certains expriment leur envie d’ailleurs…

Les rizières bordent Vercelli où nous dormirons, ville de 50000 habitants à 73 km de Turin, 90 de Milan. Decathlon, Lidl, Aldi… habituelle entrée dans les villes ici et ailleurs : le voyage n’est pas une carte postale mais le centre de Vercelli oui : un palazzo là, un palazzo ici, des palazzi partout !

et des commerces de bouche à saliver…

Quant aux boutiques de fringues, oh la la, ça va être dur ! J’ai envie de robe et de talons hauts

La ville est tres animée, nous réalisons que c’est vendredi soir… et en profitons fêter nos 2 mois de marche, et oui demain 17 mai, et nous sommes.parties le 17 mars, alors trinquons : santé !

Grisées par l’ambiance de Vercelli.et le vin blanc sicilien… nous ne pensons plus à réserver l’hébergement du lendemain…

C’est notre 2ème étape dans la plaine du Pô

Et nous utilisons nos pauses pour trouver un hébergement : et le samedi, Tintin pour le gîte communal, le couvent ne répond pas non plus et sinon, « Tutto completo »… Et oui,c’est le week-end…

Cela ne nous empêche pas de regarder le paysage qui change

Nous arrivons dans la.petite ville de Robbio où nous prenons le train à Mortana qui devait être notre étape de demain…

Nous débarquons à Mortana où c’est la fête de la Croix Rouge… ce soir, concert et Risotto sont prévus.

Nous filons au BnB que nous avons trouvé in extremis, douche, courses, résas pour les jours suivants.. Il est déjà 20h00… Il faut qu’on mange ! c’est cuit pour le risotto (fallait réserver la soirée caritative la veille), le resto d’à côté est « tutto completo » (décidément !), nous rentrons dans un sino-japonais bondé : « possible mangare » , il reste plus qu’1 petite table ! Je ne comprends rien à l’immense menu… la jeune serveuse disparaît, le patron -un asiatique-qui est resté 2 ans à Paris s’occupe de nous aux petits oignons , il semble content de parler français, c’est bon et copieux (j’espère reprendre du poids), on retrinque à nos 2 mois : « Santé » !